lundi 22 février 2010

Ultimatum Zéro

Pour le moment, ça phosphore fort ! Comme vous le voyez, je cherche une idée....

... mais je vais la trouver. Voyons, où pourrait-elle bien être ? Comme vous avez été nombreux à me demander des nouvelles de "Ultimatum Zéro", je peux vous dire que ça va déménager... Avec Schmurl, nous nous amusons à faire un petit feuilleton : nous scénarisons une case chacun à notre tour... Je vous montre cela bientôt ! En attendant, l'intrigue du premier album (enfin, de la première histoire, les albums c'est un espoir) se développe pas mal, après des mois de boulot sur les personnages... Mais il me manque une idée... Où est-elle donc, *$£ù%+?!!

dimanche 21 février 2010

Voulez-vous de mes nouvelles ?

Voici une des illustrations de Bruno Laurent, intitulée "Les Robots", pour laquelle j'ai écrit le texte posté précédemment.

© copyright. brunoLaurent 2008

vendredi 19 février 2010

Voulez-vous de mes nouvelles ?

MORTELLE MÉCANIQUE


L’univers n’était plus qu’un amas de gravats et de ferrailles tordues. L’équipe de mercenaires se tenait tapie dans les débris disloqués de ce qui avait dû être un bunker. Mack regarda ce qui lui restait comme munitions. Il but une gorgée de bière et se remit en route en suivant la direction que lui indiquait son détecteur. C’était trop facile. Il entendit les bruits mélangés de chuintement de pistons et de bourdonnement de moteurs électriques. Les robots approchaient. Sans réfléchir, il brandit son arme et lâcha une rafale. Une silhouette se découpa dans la fumée, puis une autre, puis une dizaine. L’ennemi arrivait en force. Mack déclencha un feu nourri et détruisit robot après robot. Ils ne répliquaient qu’en éclairs imprécis, fauchant de temps à autre un mercenaire. Mack rechargea son arme automatique, recommença à tirailler en terminant sa bière. Le dernier des robots se disloqua dans une gerbe d’étincelles et Mack bailla d’ennui. Il éteignit l’écran et sortit du simulateur.
Depuis huit ans qu’il était seul dans cette station, sans contact avec l’extérieur, il avait fait le tour de tous ces programmes d’entraînement à tel point qu’il les connaissait par coeur. Il prit une nouvelle bière dans le distributeur. Toujours glacée. Toujours remplacée automatiquement. Il retourna dans le simulateur et ralluma l’écran. Finalement, il n’avait rien d’autre à faire que de dézinguer du robot virtuel. Et comme à l’accoutumée, il s’endormit aux commandes.
Le hurlement de la sirène le tira du sommeil. Il tituba jusqu’au local de contrôle et aperçut tous les signaux au rouge. Il senti la panique s’emparer de lui et fit un effort pour se ressaisir. Les mains tremblantes, il composa son code et dut s’y reprendre à trois fois. La procédure se mit en marche, et le local tourna d’un quart de tour. Le couloir d’accès avait fait place à un réduit à l’éclairage bleu et diffus. Mack prit une longue inspiration, et passa la porte qui se ferma derrière lui. La machinerie s’ébranla malgré les années d’immobilité. Des bras articulés sortirent des cloisons, et l’équipèrent de la tête aux pieds. Des éléments protecteurs se verrouillèrent autour de son corps, un casque se vissa sur ses épaule et la visière s’abaissa. Avec une légère odeur de poussière, l’air circula sur son visage, ce qui ne suffit pas à le sécher tant il suait.
Il perçut des vibrations. Des plaques d’aciers coulissèrent au-dessus de lui, libérant le passage vers la surface. Il se demanda si le système avait résisté jusqu’en haut alors que son ascension commençait. Et si un bâtiment s’était effondré sur la sortie ? Après tout ce temps passé à l’abri des radiations, il eut été ironique de se trouver coincé à quelques pas seulement de la liberté. L’idée de mourir emprisonné dans son équipement lui glaça le sang. Il entendit une série de grincements sinistres et des claquements secs mirent fin à sa progression. Le silence tomba. Des indicateurs s’allumèrent en surbrillance devant ses yeux. Une explosion le fit sursauter et la porte blindée coulissa devant lui. Ils avaient pensé à tout ! Un long couloir empoussiéré s’ouvrait devant lui, et au loin, il vit la lumière du jour constellée de gravillons qui retombaient. Il empoigna l’arme lourde qui trônait sur le râtelier à côté de lui et se mit en route. Sa combinaison suivait sans problème et il se sentit soulagé. Il n’avait jamais essayé ni même vu cet équipement ultra-secret, mais il répondait parfaitement.
Ils avaient été des milliers à être formés. Des militaires comme lui, mais aussi des civils, des gens riches qui pouvaient s’offrir le luxe de survivre à une guerre nucléaire tout en finançant le projet de l’armée. Le conflit avait éclaté sans prévenir, et Mack s’était retrouvé seul dans un abri de survie, sans savoir qui était l’ennemi et ce qui se passait en surface. Surface qui à présent était là, à quelques pas de lui. Il se dirigea vers la lumière et sortit. Les indicateurs clignotèrent puis les données apparurent. Le niveau de radiations était acceptable et l’air était respirable. Par contre, le paysage lui rappela les décors du simulateur, et le peu d’espoir qu’il avait caressé s’effondra. Il s’avança dans les décombres de son passé, et une boule de chagrin lui enserra la gorge.
Le détecteur signala une présence. Il distingua dans l’air épais une forme humanoïde, trop massive pour être un homme. Il retrouva ses réflexes guerriers et, en quelques gestes brefs et précis, son arme était épaulée, prête à lâcher la purée. L’image se précisa. C’était un robot, un vrai, rien à voir avec ceux du programme. Massif, inquiétant, sa démarche était lente, hésitante, mécanique. Et surtout, il était lourdement armé. Il s’arrêta et se tourna vers Mack qui se crispa et pressa la détente. Les feux de l’enfer se déchaînèrent et le robot fut pulvérisé. Il n’en resta rien à l’exception de quelques fragments de métal calciné.
Son regard balaya l’horizon. Une autre présence. Il se mit en marche, les nerfs tendus. Quand il fut à portée de regard, il découvrit un autre robot qui le tenait en joue. Il se précipita derrière un pan de béton et des éclairs soulevèrent le sol à l’endroit qu’il venait de quitter. Il progressa courbé derrière les ruines et surprit le robot sur le flanc. Il le pulvérisa d’une rafale bien placée. Il avança un long moment sans savoir où il allait, puis une détonation le souffla sur le sol. Sa cuirasse le gênait pour se relever et il se sentit vulnérable comme une tortue sur le dos. Tout en redoutant le coup de grâce qui ne venait pas, il réussit à se relever. Un couloir sombre s’était ouvert à côté de lui et une forme s’approchait dans l’obscurité. Il ouvrit le feu sans réfléchir.
Mack progressait depuis des heures dans les décombres d’une civilisation disparue. Il ne savait plus combien d’ennemis il avait supprimés. La tension retombait et il se rendit compte trop tard que son détecteur scintillait. Une douleur fulgurante lui mordit la jambe. Il fit un brusque volte-face et tira vers le robot qui l’avait pris en traître, le manquant de peu. À la vitesse que lui permettait son lourd équipement, il pénétra dans les restes d’un immeuble. Il avait mal surveillé les indicateurs et se trouvait presque à court de munitions. Un deuxième robot arriva d’un autre côté et il se sentit coincé. Mais à sa grande surprise, les deux robots commencèrent à se canarder entre eux. L’un se désintégra dans un éclair, et le vainqueur tourna la tête vers Mack. Ahuri, il se précipita vers l’extérieur, entre les impacts de tirs mal ajustés. Il trébucha, roula au bas d’une pente de gravillons et finit sa course dans une immense flaque d’eau. Cloué au sol, il vit son adversaire le mettre en joue. L’impact lui déchira la poitrine, et sa respiration fut bloquée. Dans un réflexe désespéré, il crispa la main sur son arme qu’il n’avait pas lâchée. Il tira un dernier coup. Les yeux écarquillés, il vit son adversaire qui s’était enflammé se tortiller sur place. Les tôles vibrèrent puis se détachèrent, et il explosa comme un bouquet final. La vue de Mack se brouillait, mais il était sûr de ce qu’il avait vu, une seconde avant l’explosion. À l’intérieur de la carcasse, il y avait un homme. Sa tête bascula sur le côté et il vit de la végétation. La Terre reprenait vie. Les hommes allaient pouvoir sortir de leurs abris, éliminer ces satanés robots et reconstruire le monde. Dans le brouillard euphorique qui l’imprégnait tandis qu’il glissait vers la mort, il esquissa un sourire qui se changea d’un coup en une grimace d’effroi. Il voyait un robot près de lui. Et ce robot était son propre reflet dans l’eau.

Ultimatum Zéro

Le projet avance bien et Schmurl noircit des tonnes de papier. Parmi ses croquis, voici une belle image de Lorna. Bien à vous !

lundi 15 février 2010

Voulez-vous de mes nouvelles ?

Je vous ai parlé de l'illustrateur Bruno Laurent...
Avec deux de ses illustrations, je vous ai livré ici un texte inspiré de celles-ci.
Bruno Laurent prépare donc un recueil de ses illustrations, dont certaines sont accompagnées d'un texte.
Voici une autre de ses illustrations, avec le texte de mon cru.
Le thème est l'horreur, c'est l'intro.
J'espère que vous apprécierez (et j'espère que vous aurez envie de feuilleter cet album lorsqu'il aura pris corps).



L'intime ténébreuse

Il va être à elle. Elle s’approche de lui, en lentes reptations.
L’homme est presque prêt. L’homme a peur. Il fait noir, tant
mieux pour elle, l’obscurité est son amie, son alliée. Pourtant
invisible, elle préfère la nuit, les endroits occultés... Elle
chuchote, murmure et soupire. C’est sa chanson préférée. Le
bruit et le fracas sont moins subtils, moins élégants. Elle désire
l’homme qui est là, et qui l’attire sans le savoir. Et elle sait
qu’elle va l’avoir, mais elle est patiente, elle aime faire durer le
plaisir, pour mieux exploser d’une jouissance totale et malsaine.
Elle tourne autour de l’homme et souffle sur lui son haleine. Il
frissonne. Il s’ouvre à elle, son cerveau commence à bouillonner,
son imagination aide ses peurs à prendre corps, c’est maintenant
qu’il va céder. L’humain est une proie délicieuse, facile. L’animal
connaît la peur, mais l’humain, lui, a sa conscience. C’est de cela
qu’elle se nourrit. Les fantômes de l’imaginaire sont ses alliés, et
ceux de l’homme sont lâchés. Elle le frôle, il ne veut pas d’elle
mais il l’appelle de plus en plus fort, moins il veut d’elle et plus il
l’appelle. Elle le caresse, elle passe ses mains glacées aux
endroits les plus intimes. Elle commence à vibrer de désir et de
puissance, et soudain se lâche. L’homme se vide de toute
substance. Un instant repue de cet orgasme formidable, elle
recrache son amant d’un soir et repart, insatiable, à la recherche
du suivant. Homme ou femme, peu lui importe. L’horreur est
humaine...

mercredi 10 février 2010

Le gag du mercredi

Je bosse énormément pour le moment, mais je n'ai pas oublié votre gag du mercredi ! Bien à vous, fidèles lecteurs.

dimanche 7 février 2010

mercredi 3 février 2010

Ultimatum Zéro

Comme vous aimez les p'tits dessins, je vous livre ici quelques esquisses de mon nouveau projet. Avec mon camarade Schmurl (voir son blog), je travaille sur une série intitulée "Ultimatum Zéro". Un cocktail explosif d'humour et d'aventure où nos héros, John et Lorna, devront sauver la planète (rien que ça). Je lève un coin du voile sur Lorna. Si vous êtes nombreux, mais alors très nombreux à vouloir en savoir plus, eh bien, je vous en dirai plus. À bientôt.

Le gag du mercredi

Bonne journée à tous !