mercredi 30 décembre 2009

le dernier gag du mercredi

Eh oui, fidèles lecteurs, c'est fini. C'est le dernier...

Bon réveillon à tous et à l'année prochaine.

jeudi 24 décembre 2009

la genèse de Mélusine...

Fidèles lecteurs, en cette fin d'année, je vous présente mes meilleurs voeux. Voici pour vous un petit cadeau de Noël. C'est le premier chapitre d'une longue aventure de Mélusine, la première en fait. Mélusine et Cancrelune sont amies, Mélusine vit au château mais ne connaît pas encore sa cousine Mélisande. Récit.

Chapitre premier

Une visite inattendue


Le liquide épais et sombre bouillonnait au fond du chaudron. Chaque bulle qui éclatait avec ce genre de bruit qui fait pouffer les enfants, laissait échapper un nuage verdâtre dont l’odeur rappelait celle du chou trop cuit de deux semaines au moins. Mais ni l’aspect peu ragoûtant de la mixture ni son odeur pestilentielle n’entamaient l’enthousiasme de Cancrelune. Car Cancrelune était une sorcière, ou du moins une apprentie sorcière. À peine âgée de cent treize ans, ce qui est fort jeune pour une sorcière, elle était fort peu douée, et tant que sa préparation n’explosait pas elle était satisfaite. Elle souleva son chapeau bleu pâle dont l’ombre ne parvenait jamais à lui couvrir le nez et ébouriffa un peu plus ses cheveux blonds qu’elle avait en bataille. Toute de bleu vêtue, sa maigreur était soulignée par un corset qu’elle portait serré, et ses jambes osseuses étaient mal cachées par une jupe que soit les années, soit les innombrables chutes en balai avaient mise en lambeaux. Elle tourna trois fois la louche dans le chaudron, souffla sur les braises qui n’en avaient pas besoin, se gratta le mollet gauche de la pointe de son bottillon droit et interrogea Mélusine du regard. Son amie l’encouragea d’un signe de la tête et le visage de Cancrelune se fendit d’un sourire niais et sincère à la fois. Elle ajouta une pincée de cloportes séchés à sa préparation qui prit une teinte lilas et tout l’étage supérieur de la haute tour du château où habitait Mélusine commença à sentir le compost.
À cent dix-neuf ans, Mélusine était une fort jolie sorcière. Le vert de son grand chapeau et de la petite robe chasuble qu’elle portait sur un sous-pull et des bas noirs mettait en valeur sa chevelure rousse et abondante qui lui tombait en cascade jusqu’aux reins.
Personne ne sait exactement combien d’années vivent les sorciers. On dit que certains atteignent parfois mille ans, et qu’ils sont alors si laids qu’on peut mourir rien qu’en les voyant. Adrazelle, la tante de Mélusine, se vantait toujours d’avoir cinq cent quarante-deux ans, probablement depuis trop longtemps pour que ce soit vrai, mais elle ne devait sans doute pas trop exagérer. Bien qu’ayant l’apparence d’une femme âgée, elle n’en était pas moins dans une forme éblouissante. Elle disait qu’elle devait la santé à sa fameuse soupe de crapauds accompagnée de confiture de mouche, ou au sirop de limaces qu’elle prenait tous les jours au lever, mais ces aliments n’avaient d’autre effet que de lui charger l’haleine.
Mélusine avait vécu toute son enfance avec ses parents, son frère et sa sœur aînés, au nord de la Transylvanie, dans une cabane perdue dans les Carpates. Elle avait appris les bases de la sorcellerie et à voler sur un balai, avec beaucoup de talent. À cent ans à peine, elle savait déjà provoquer un petit orage sans devoir dormir trois jours d’affilée pour récupérer. L’année suivante, elle réussissait à le faire à l’extérieur de la cabane, ce qui était bien plus difficile mais moins embarrassant que dans sa chambre à coucher.
Son frère et sa sœur avaient quitté la maison depuis de longues années lorsque la terrible catastrophe arriva. Elle rentrait d’une balade dans les airs à califourchon sur son balai et ce qu’elle vit en arrivant chez elle la figea de stupéfaction. Elle ne vit rien. La cabane avait disparu sans laisser la moindre trace. Il n’y avait pas de restes d’incendie, ni débris ni fondations, même le jardin qui était toujours cultivé et entretenu avec soin était redevenu un terrain vierge. Mélusine était sûre de ne pas se tromper d’endroit. Elle reconnaissait le rocher d’où elle était tombée en essayant pour la première fois de voler à califourchon sur une pelle. Elle voyait l’arbre noueux où elle avait cueilli du gui pour ajouter à une potion qui lui avait donné des coliques pendant une semaine. Le petit lac dans lequel elle avait failli se noyer en essayant de marcher sur l’eau était toujours là, comme tout l’environnement familier qui l’avait vu grandir… Malgré cela, elle erra dans les montagnes à la recherche de son chez-elle, le cœur de plus en plus serré à mesure que grandissait la certitude que ses parents avaient disparus avec leur maison. Avaient-ils fait une expérience qui avait mal tourné ? Après tout, ils étaient des sorciers-chercheurs, et ils avaient très bien pu découvrir une puissance inconnue ou libérer un esprit maléfique qui les aurait entraînés dans le néant. Elle ignorait où son frère et sa sœur se trouvaient et attendit en vain qu’ils se manifestent.
Elle trouva refuge chez un vieux kobold qui vivait en ermite. Il l’aida dans ses recherches, la consola, et surtout, lui rendit la joie de vivre. Quelques années plus tard, ayant perdu tout espoir de retrouver sa famille, elle décida de se rendre vers le sud afin de suivre l’enseignement du professeur Hazelblat. C’est ainsi qu’elle arriva sur les terres du comte Hernyvanz, où se trouvait l’école. Elle trouva refuge dans son château où, en échange du gîte et du couvert, elle effectuait quelques tâches ménagères.
-Si j’ajoutais des poils de chat ? proposa Cancrelune.
-Cancrelune, répondit Mélusine en fronçant les sourcils, le but n’est pas d’ajouter le plus d’ingrédients possible à ta mixture, mais de la réussir. Vérifie ta formule !
Cancrelune parcouru la page de son grimoire en suivant les lignes avec son doigt, la langue serrée entre les dents.
-C’est fini, je crois.
-Tu vois, répondit Mélusine. Il n’y a plus qu’à laisser mijoter.
-Mais ça sent tellement mauvais ! Ce n’est pas trop grave, c’est chez toi, mais tout de même…
Mélusine ne releva pas la remarque. Elle savait que Cancrelune ne cherchait jamais à être blessante. Elle était naïve et spontanée, mais aussi tête-en-l’air… Elle avait déjà dû oublier que cette préparation devait servir d’engrais pour des plantes carnivores. Au moment où Mélusine ouvrit la bouche pour le lui rappeler, une petite boule de lumière fit irruption par la fenêtre.
Pas plus grande qu’un insecte, mais trop lumineuse pour être une luciole, la petite boule fonça droit vers Mélusine et lui heurta le front. Elle reparti en tourbillonnant comme une mouche affolée vers Cancrelune qui gifla l’air dans un réflexe de défense. Frappée en plein vol, la chose fut projetée dans les flammes qui crépitaient sous le chaudron et y disparu. Il s’écoula une seconde et une détonation assourdissante déchira l’air dans un éclair éblouissant. Le chaudron fit un bond d’un mètre et retomba sur l’âtre, sans se renverser. Aveuglée et soufflée par l’explosion, Mélusine fit trois pas en arrière en moulinant des bras et tomba assise dans un fauteuil. Cancrelune décolla du sol et son vol plané s’arrêta contre une étagère chargée de bocaux qui s’arracha du mur. Dans un fracas de verre brisé, elle s’étala de tout son long sur le plancher, compta trente-six pommes et tomba dans les chandelles. À moins que ce ne fût le contraire, tant son esprit était secoué.
Les yeux de Mélusine voyaient encore tout en blanc lorsqu’elle entendit une voix dire :
-Quelle est l’andouille qui m’a jetée dans le feu ?
Mélusine cligna des paupières. L’image qui se dessinait devant elle au fur et à mesure que sa vision revenait à la normale la laissa abasourdie. Une jeune fille était en train de s’épousseter au milieu de la pièce. Et pas n’importe quelle jeune fille. Sur ses cheveux argentés qui s’arrêtaient au-dessus de ses épaules nues, elle portait un chapeau conique rose bonbon. Le bas de sa robe minuscule, rose elle aussi, était découpé en pointes qui se dressaient comme des pétales de fleur. Ses chaussons assortis étaient ornés chacun d’un gros pompon du même bleu ciel que ses collants. Et, chose incroyable, elle avait dans le dos une paire d’ailes d’un mètre de long au moins, semblables à celles des libellules. Elle avait en main une baguette terminée par une étoile qui faisait des petites étincelles en bougeant.
-Une fée, murmura Mélusine pour elle-même, c’est une bonne fée !
Quelque chose tracassait Mélusine, un détail qu’elle n’était pas encore parvenue à assimiler mais qui lui rongeait l’estomac. Elle sentit battre son cœur et ses mains se glacèrent. Soudain, elle comprit et eut l’impression qu’elle se vidait de son sang tandis que sa mâchoire inférieure tombait contre sa poitrine. La créature venait de se tourner vers elle. Elles avaient le même visage.
Des bruits de raclements et de débris de verres tirèrent Mélusine de sa torpeur. Cancrelune se relevait en tremblant sur ses genoux. Elle était couverte de taches de tous les produits qui avaient coulé des pots brisés et ses cheveux étaient pleins d’éclats de verre. Elle en avait même un planté sur le nez.
-C’est toi qui a fait ça ? demanda-t-elle à la fée.
-Je suis désolée, répondit la fée. Pour mes longs déplacements, je me transforme en une petite boule de lumière, ça me permet de voyager plus vite. Mais comme je suis tombée dans le feu, je suis revenue à ma forme normale de manière, euh… plus brutale que d’habitude.
-Formidable ! s’écria Cancrelune en agitant son chapeau.
-Tu n’es pas fâchée ?
-Au contraire, dit Cancrelune, je très contente ! J’ai cru que c’était ma mixture qui avait explosé !
-Tant mieux, dit la fée, l’air radieux. Eh, j’adore tes vêtements !
Cancrelune baissa les yeux et se rendit compte de son état de saleté inouï.
-Merci, dit-elle, dommage que je me sois renversé tout cela sur moi.
-Ah… Ce n’est pas exprès ? dit la fée avec un ton de déception. Je vais t’arranger ça, si tu veux.
Elle tapota sa baguette magique contre la poitrine de Cancrelune et les taches glissèrent jusqu’à former une flaque à ses pieds.
-Et ça, c’est exprès ? demanda la créature en montrant l’éclat de verre qui brillait sur son nez.
Cancrelune loucha, et dès qu’elle vit le morceau de bocal planté dans son appendice nasal, elle ressentit une vive douleur.
-Ouaaah ! Non, cria-t-elle. Tu peux me l’enlever ?
-Bien sûr, dit la fée en souriant.
Elle tendit la main, et arracha le bout de verre d’un coup sec. Cancrelune hurla et de grosses larmes coulèrent sur ses joues.
-Tu imites vachement bien le loup, dis donc !
-Je croyais que tu allais utiliser ta baguette magique, gémit Cancrelune en se tenant le nez à deux mains.
-Qu’est-ce que vous faites chez moi ?
Mélusine avait parlé d’un ton sec. Elle avait enfin rassemblé ses esprits et son aversion pour les fées perçait dans sa voix. Les sorciers n’aiment en général pas beaucoup ces créatures qu’ils considèrent comme le bas de l’échelle de la magie et le sommet du mauvais goût vestimentaire.
-Qui ça, moi ? fit la fée, les yeux ronds.
-Vous voyez beaucoup d’autres personnes ici qui ont débarqué sans prévenir et mis tout sens dessus dessous en explosant dans un boucan d’enfer ? dit-elle d’une traite.
Cancrelune se pencha vers la fée et lui souffla dans l’oreille : « C’est de toi qu’elle parle ».
-C’est toi, Mélusine ? dit la fée. Comme je suis heureuse ! Je te cherche depuis des années, oh oui ! Des années ! Bon, pas tous les jours, mais je cherchais fort ! Et je t’ai enfin trouvée !
La fée était très excitée, elle parlait à toute allure et ses yeux étaient humides. Mélusine était à nouveau interloquée.
-Mais qui êtes-vous, par les cornes de Belzébuth ? hurla-t-elle.
Alors la fée lui fit la réponse la plus inattendue qu’elle eût pu imaginer et que de sa vie elle n’oubliât jamais.
-Je suis ta cousine, dit-elle. Ta cousine Mélisande.

Lorsque Mélusine revint à elle, elle était étendue sur son lit. « Un cauchemar, pensa-t-elle, j’ai fait un stupide et horrible cauchemar ». Elle s’assit sur son lit et se serra la tête entre les mains. Tout avait l’air pourtant si réel. En quelques grandes enjambées, elle atteignit la porte de la chambre et l’ouvrit. Sa pièce à vivre était parfaitement en ordre, comme si rien ne s’était passé. Par contre, elle constata que l’objet de son cauchemar était bien là. Une bonne fée aux vêtements criards et ridicules était assise à table avec Cancrelune. Elles papotaient et gloussaient comme de vieilles copines devant du thé et une montagne de gâteaux à la crème aux couleurs vives. « Du thé, se dit-elle, quelle horreur ! »
-Ah ! Ça va mieux ? s’écria Cancrelune en l’apercevant dans l’encadrement de la porte.
-Ma chère cousine ! dit Mélisande d’une voix tremblante d’émotion.
Elle se leva et vint prendre Mélusine dans ses bras. Et elle se mit à sangloter. Mélusine sentit sa gorge se serrer et rendit à Mélisande son étreinte.
Elle restèrent ainsi plantées au milieu de la pièce, et seuls les sanglots étouffés de Mélisande rompaient le silence pesant qui s’était installé. Cancrelune s’assit et se resservit une tasse de thé.
-Si tu ne me lâches pas bientôt, je vais devoir changer de robe, dit Mélusine.
-Oh, désolée, répondit Mélisande en reniflant de manière bien peu élégante. Elle sortit de sa robe un mouchoir minuscule et presque transparent, s’essuya un œil, sortit un autre mouchoir tout aussi minuscule et s’épongea l’autre œil. Elle sortit un troisième mouchoir et Mélusine la prit par les épaules.
-Viens, assieds-toi, mouche-toi dans la nappe si tu veux, mais dépêche-toi de me dire comment diable je pourrais être ta cousine !
-Ben parce que ma mère était la sœur de ta mère, répondit Mélisande.
-Mais… Ma mère n’a jamais eu de sœur, dit Mélusine, abasourdie.
-Peut-être, mais la mienne si, et c’était ta mère, sa sœur. Donc ma tante. D’où cette histoire de cousines. Mais ma mère a fait quelque chose de terrible, alors elle a perdu tous ses pouvoirs et elle est morte, et elle a été condamnée à l’oubli, et mon père est mort aussi et je me suis retrouvée toute seule et je…
Mélisande éclata alors en sanglots, pleura et beugla sans retenue, cogna son front sur la table, fit apparaître sans s’en rendre compte des petits gâteaux partout avec sa baguette magique, se moucha dans la nappe et prit à nouveau Mélusine dans ses bras. Mélusine était un peu troublée, un peu intriguée, un peu agacée aussi, ce qui au bout du compte faisait beaucoup. Elle mit Mélisande dans les bras de Cancrelune, et lui prépara une tisane calmante avec du sucre, du vin rouge et du rhum. Et ce fût une tisane très très calmante, Mélusine et Cancrelune durent porter Mélisande jusque sur le lit, en prenant garde de ne pas lui froisser les ailes. Elle se recroquevilla sur les draps, mit son pouce en bouche et murmura « maman » avant de s’endormir complètement.

mercredi 23 décembre 2009

mardi 15 décembre 2009

Le gag du mercredi

Histoire de rattraper mes mercredis tardifs, je vous livre le gag du mercredi... mardi soir. Bien à vous !

vendredi 11 décembre 2009

La malédiction de l'album 13

Fidèles lecteurs, je vais pouvoir vous expliquer pourquoi, dans un message précédent, je soulignais d'un "argh" bien senti le numéro 13 que porte le nouvel album de Isidore...Tout a commencé avec cette page, lorsqu'elle est passée dans le journal...

Le scénario ne précisait pas de quel véhicule il s'agissait, mon camarade Alain Sikorski a donc choisi un modèle qui lui faisait plaisir. Fan de Gil Jourdan, une Dauphine s'imposait. Certains lecteurs avertis ont hurlé d'indignation et ont failli en couler une bielle d'horreur : la Dauphine a le moteur à l'arrière ! Plusieurs d'entre eux n'ont pas hésité à écrire au journal pour souligner cette monstrueuse erreur qui arrache l'oeil du puriste. Alain et moi avons dû nous exiler un moment, le temps que les passions déchaînées retombent. Nous avons battu notre coulpe dans le rubrique du courrier des lecteurs, et le journal a offert à ses lecteurs un erratum : les deux cases corrigées, pour coller dans le numéro de Spirou où a été publiée cette page épouvantable.

Encore toutes nos excuses.
Ce qui est très amusant, c'est que cette page est truffée de gags visuels plus absurdes les uns que les autres, et que là, les lecteurs s'amusent en acceptant l'impossible... Ce qui est donc une bonne leçon pour nous, auteurs : l'humour, ça se pratique avec sérieux !
Bien à vous, fidèles lecteurs.

mercredi 2 décembre 2009

Le gag du mercredi très tard

Bonne fin de semaine à tous ! La semaine prochaine, je devrais avoir un peu plus de temps pour vous montrer d'autres choses...

mercredi 25 novembre 2009

jeudi 19 novembre 2009

le gag du mercredi

Personne ne me dit rien ?! On est jeudi et pas de gag du mercredi... Voilà qui est fait.

vendredi 13 novembre 2009

Le gag du mercredi

Voici un "gag du mercredi" un peu spécial. Spécial parce qu'on est vendredi. Désolé. Bonne fin de semaine à tous !

samedi 7 novembre 2009

Les Vétos, tome 3

Tandis que sort ce 12 novembre le nouvel album des Vétos (pour acheter "Les Vétos, Tome 2", cliquez ici), je travaille bien sûr sur le troisième, et je vous offre une page de scénario qui restera inédite.

mercredi 4 novembre 2009

Le gag du mercredi

Bon mercredi les amis ! Aujourd'hui, je mets la dernière main au prochain Mélusine, qui se terminera sur mes bons voeux d'anniversaire à un de mes meilleurs amis d'enfance : Astérix !

mardi 27 octobre 2009

vendredi 23 octobre 2009

Allo, Ween ? Ici, Trouille...

Les abonnés à Spirou ont déjà ce numéro en main, numéro disponible en librairie mercredi prochain. Spirou à l'heure d'Halloween, ma sorcière bien aimée à l'honneur en couverture, une histoire en cinq pages à l'intérieur, et la rubrique de Hugues Dayez (Les aventures d'un journal) consacrée à la première apparition de Mélusine... il y a 17 ans ; tout un programme.

mercredi 21 octobre 2009

Le gag du mercredi

Les mercredis s'avalent à une cadence infernale, le temps file et le travail s'empile...
Bien à vous, fidèles lecteurs.

mardi 13 octobre 2009

Le gag du mercredi

Fidèles lecteurs, nous voici déjà mercredi. Je suis toujours aussi débordé : bouclage du prochain Mélusine, démarrage du nouveau Vétos, longue ligne droite du prochain Isidore, et les nouveaux projets en cours dont il est trop tôt pour parler ici. Je continue donc avec mes archives...

mardi 6 octobre 2009

mardi 29 septembre 2009

Le gag du mercredi

Toujours aussi débordé, je reste avec vous avec des choses que les plus jeunes d'entre vous ne connaissent pas, et que les moins jeunes ont oubliées (voire jamais vues). Bref. Jeune collaborateur au journal de Spirou, je me suis occupé de plusieurs espaces plus ou moins importants...Pendant un an, j'ai comblé un "6ème de page", ce qui dans la maquette de l'époque correspondait au format blog avant l'heure (et aussi au 6ème du tarif) : deux tiers de la page étaient consacrés à des articles, un tiers vertical à deux strips superposés. C'est dans les 6èmes de page qu'a démarré Isidore ; il y avait aussi une série créée avec un camarade de l'époque, Glem, amateur de "Non-sense", intitulée... "Non Sense". Tenue pendant un an, elle s'est arrêtée avec un changement de maquette et la disparition des 6èmes de page. Ça me fait une occasion pour un rendez-vous hebdomadaire avec vous (j'aurais pu dire : j'ai bossé sur un hebdromadaire). Bien à vous, fidèles lecteurs.

lundi 28 septembre 2009

Super Mamie, nostalgie, suite...

... voici la deuxième page, parue, comme l'a remarqué Jeanpierre, dans un numéro de Spirou qui m'était consacré, en 1998... Toujours avec des couleurs, comment dire, pas très.

Bien à vous.

Super Mamie, nostalgie toujours...

Je continue mon petit tour fin des années 80... Je débutais dans Spirou, et je reçois un appel de Mazel, qui était à la recherche d'un nouveau projet. Je me suis évidemment immédiatement mis au boulot et ai créé pour lui "Super Mamie", une série pour laquelle il a dessiné une quinzaine de pages pour finalement se consacrer aux "Paparazzi" avec Cauvin. Deux pages ont été publiées dans le journal (avec des couleurs moches), en voici une...

C'est vieux et je démarrais, hein...

jeudi 24 septembre 2009

Carmela encore...

Voici la deuxième et dernière demi-page publiée.

Un peu de nostalgie avec Carmela

Fin des années 80, j'entre en contact avec un dessinateur à l'accent chantant du sud, Serge Carrere, avec qui je crée Carmella, voyante extra-lucide ; à peine le projet envoyé, je reçois un coup de fil enthousiaste de la rédaction : le projet est accepté. Mais dans la foulée, je reçois un nouveau coup de fil, embarrassé celui-là. La série ne correspond finalement pas à la ligne éditoriale, etc. Ils ont donc publié deux demi-pages et c'était fini. Une de mes premières publications, dans Spirou en janvier 1989... Émotion, émotion.

vendredi 18 septembre 2009

J'aime pas les tags

Si il y a bien un truc que je n'aime pas, ce sont les tags, les graffitis et autres gribouillages que des vandales barbouillent un peu partout... Le sommet dans cet art crétin, c'est cette performance idiote de barbouiller des endroits inaccessibles, en escaladant des façades, des ponts etc. Ce qui m'a inspiré le dessin qui suit...

mardi 15 septembre 2009

Vétos, boulot, dodo...

Amis lecteurs, une petite mise en bouche pour le prochain Vétos... Peral termine ses dernières planches, l'album est prévu pour novembre. Pour vous faire patienter jusque là, je vous offre cette page...

Isidore et les belles bagnoles (fin)

... Encore un projet de couverture pour Spirou... Vous reconnaissez ce modèle ?

Maintenant j'arrête, j'en ai un peu marre de dessiner des voitures...

lundi 14 septembre 2009

Le P'tit Monde à Pesty

Fidèles lecteurs, ou visiteurs d'un jour, je vous présente Pesty, une nouvelle petite héroïne dont les aventures, dessinées par mon ami et camarade d'atelier Pit (cliquez donc sur son nom pour tout voir), commencent par des petits strips... On continue si ça vous plaît !

mercredi 9 septembre 2009

Isidore et les belles bagnoles (encore)

Je suis allé un peu plus loin avec le clin d'oeil à Gil Jourdan...

Finalement, je m'arrêterai là... J'ai rentré un projet plus Spirou-able, que je vous dévoilerai plus tard.
Bien à vous, fidèles lecteurs.

lundi 7 septembre 2009

Isidore et les belles bagnoles (suite).

Comme vous avez pu voir dans le gag précédemment posté, Alain Sikorski a choisi de dessiner une Dauphine, dont effectivement le moteur est à l'arrière. J'ai été très surpris du nombre incroyable de lecteurs qui ont réagi à cette erreur. C'est d'autant plus amusant que ces mêmes lecteurs se régalent des "absurderies" dont les pages sont truffées ; mais pas de pitié pour les erreurs techniques. Comme quoi, l'humour doit se pratiquer avec sérieux. On en reparle dans Spirou au mois de novembre. En attendant, pour rattraper le coup, voici un autre projet réalisé pour ce même numéro de Spirou. Projet refusé, parce que tout de même, vous n'avez pas été 250.000 à écrire. Vous auriez dû !

vendredi 4 septembre 2009

Isidore et les belles bagnoles.

Vous n'imaginez pas le nombre de courriers que j'ai reçus concernant cette page, parue dans Spirou il y a quelques semaines... Vous savez pourquoi ?

jeudi 27 août 2009

Isidore dans Spirou

Isidore sera à l'honneur dans le journal, en novembre prochain. Du coup je bosse sur des projets de couverture...

mardi 25 août 2009

Mystère... résolu.

Je suis allé vérifier, il y a bien une sorcière dans les maïs. Charmante et envoûtante, comme vous pouvez voir...

Mélusine et son papa (moi, fier).

mardi 18 août 2009

Mystère... Étonnant, non ?

Voici une photo un peu troublante que l'on m'a envoyée. Y aurait-il une certaine sorcière dans les Ardennes ?

jeudi 13 août 2009

AAAAaaaargh !

Vous avez vu ça ? Je n'y avais pas prêté attention, mais ça y est. Je comprends mieux tout ce qui se passe...

Aïe, aïe, aïe...

jeudi 23 juillet 2009

Garage Isidore 13

Chez Dupuis, la super-équipe vient de boucler le matériel album du prochain Isidore, alors que Alain Sikorski met la dernière main aux dernières planches. Je vous offre la couve en avant-première, ici à côté, là, à droite. Bien à vous, fidèles lecteurs.

mercredi 22 juillet 2009

Garage Isidore 14

C'est parti pour le nouveau tome de Isidore. Du changement pour cet album, mais on commence en douceur, au garage. L'apprenti va-t-il enfin réparer le moteur du 4x4 ? (Ça m'étonnerait). Je vous offre une page de ce début. Bien à vous, lecteurs fidèles.

mardi 21 juillet 2009

Un peu de lecture...

Période estivale oblige, beaucoup d'entre vous ont le nez fourré dans un bouquin (bonheur que je vous envie, lié que je suis à ma table de travail). J'avais évoqué mes petits travaux d'écriture, et vous aviez demandé à voir ; c'est chose faite aujourd'hui. C'est sans prétention, une petite nouvelle publiée dans un recueil il y a dix ans déjà. Bonne lecture.








vendredi 17 juillet 2009

Les soirées bien arrosées 7

ATTENTION, SI TU N'AS PAS DIX-HUIT ANS, CLIQUE ICI ET NE REGARDE PAS LE DESSIN CI-DESSOUS ! QU'EST-CE QUE J'AI DIT ? NE... Bon, tant pis.

Une des vertus bien connue de l'alcool, c'est qu'il donne UNE VOLONTÉ D'ACIER...

... une LSBA illustrée par mon camarade d'atelier.

dimanche 12 juillet 2009

Les soirées bien arrosées 6

Je vous avais dit qu'il y avait pire, vous vouliez voir, eh bien voilà, voyez. La magie de l'alcool qui a le pouvoir de RENDRE INVISIBLE. Encore une anecdote réelle...

vendredi 10 juillet 2009

Mélusine inédit

J'ai retrouvé cette page de scénario que Clarke n'a jamais dessinée. Cette idée m'avait bien fait marrer, j'aimais beaucoup ce côté absurde et cornichon. Lui, non. Alors, je vous l'offre.

mardi 7 juillet 2009

Vétos, boulot, dodo...

Ce n'est pas parce que ce sont les vacances que je poste peu ! C'est parce que je suis un peu débordé, entre les enfants, les barbecues et les p'tits apéros, je bosse. Je boucle le prochain "Vétos" (Peral est enchaîné à sa table à dessin pour les deux mois qui viennent), je prépare le prochain Isidore (des gags de rallye trans-saharien) et je fonce sur le prochain Mélusine... En attendant, je vous offre une page du prochain "Vétos", et je retourne au boulot...

©Bamboo

mercredi 1 juillet 2009

La vie d'atelier

Je suis fâché avec mon camarade d'atelier ! Non, je plaisante, il a raison. On va arrêter de se faire des merguez à la fenêtre... Désolé pour tous ceux qui voulaient nous rejoindre avec des bouteilles ou des brochettes.

lundi 29 juin 2009

Les soirées bien arrosées 5

Grande discussion philosophéthylique... Ou quand l'alcool rend idéaliste et suprêmement intelligent.

samedi 27 juin 2009

jeudi 25 juin 2009

Garage Isidore 13, Vétos 2, Alain et l'Autre

Pendant que Alain Peral bosse sur les projets de couverture des Vétos n°2, Alain Sikorski a terminé la couve du prochain Garage Isidore, à découvrir en librairie en novembre (en même temps que les Vétos). Eh oui, encore quelques pages à réaliser pendant les vacances... autant pour Alain que l'autre.

mercredi 24 juin 2009

Les soirées bien arrosées 4

Lorsque la bière mousse dans les oreilles, on est d'une intelligence supérieure. La preuve...